Il y a des jours où l'on skie à Aspen et où tout est parfait. La neige est froide et intacte. Des cristaux de glace s'accrochent aux trembles. Les files d'attente aux remontées mécaniques sont courtes. Les panoramas sont infinis. Vous entendrez des cris et des hurlements en empruntant le télésiège ; skieurs et snowboarders ne peuvent se retenir, car le ski ces jours-là est tout simplement incroyable. Avant les skis à rocker et le Gore-Tex, les Européens avaient leur propre façon de célébrer la beauté de ces journées mémorables en montagne : ils chantaient !
« Il n'y avait aucun mot dans notre vocabulaire pour décrire l'incroyable beauté des montagnes en hiver », explique Klaus Obermeyer. « Nous chantions du yodel, car notre vocabulaire ne nous permettait pas d'exprimer cette beauté. »
Après 75 ans à la tête de Sport Obermeyer, Klaus n'hésite pas à chanter du yodel dans le cosmos dès qu'il est touché par la beauté et la joie de son environnement. Mais savez-vous d'où vient le yodel ?
« Il n'y avait aucun mot dans notre vocabulaire pour décrire l'incroyable beauté des montagnes en hiver », explique Klaus Obermeyer. « Nous chantions du yodel, car notre vocabulaire ne nous permettait pas d'exprimer cette beauté. C'est ainsi qu'est né le yodel. Puis, ils ont compris qu'un appel lancé vers les montagnes porte. Alors, les Suisses yodelaient entre eux d'un sommet à l'autre. Leurs appels portaient jusqu'à l'autre côté de la vallée. C'était un moyen de communication. »
Historiquement, le yodel était une fête dans les villages de montagne bavarois, suisses et autrichiens, au même titre que le strudel et le schnaps, l'après-ski et la danse. Le yodel est une expression de joie, une expression de gratitude, un hommage à la beauté et une adoration pour la nature. Si vous avez la chance d'apercevoir Klaus yodel depuis le télésiège, vous entendrez son exaltation. C'est bien de cela qu'il s'agit, non ?